Depuis quelques années avec l’avènement de la Robotique, du digital et de l’innovation en Fabrication, de nouveaux modes de production sont apparus sous l’acronyme de « Fabrication Additive ».
Nous avons tendance à assimiler cette notion d’additif avec les imprimantes 3D, or il existe, grâce à la combinaison de plusieurs technologies et du digital beaucoup de méthodes de fabrication additive.
Pour répondre à cette question, il faut revenir aux fondamentaux de la fabrication industrielle.
Depuis que l’homme crée et fabrique des outils ou des pièces, la technique est soustractive, c’est-à-dire par enlèvement de matière. Cela consiste à usiner ou de tailler un « brut » d’une taille d’un plus gros volume que la pièce finale. Par conséquent, qui dit fabrication soustractive, dit gaspillage de matière et besoin d’approvisionnement en matière brute.
Depuis quelques années et grâce aux études réalisées dans les services R&D de sociétés à la pointe de la technologie, une approche est née et s’est considérablement améliorée.
Il s’agit ici de partir de zéro et d’ajouter la matière nécessaire au fur et à mesure à l’aide d’imprimantes 3D, de machine classique CN ou de robot auxquels on ajoute des effecteurs (ou têtes) de soudage.
Prenons pour exemple la fabrication additive pilotée par robot. Chez Arkance Systems, grâce à nos experts de la Fabrication, cela représente aujourd’hui 60% des services que nous proposons aux industriels.
Les pièces métalliques soumises à de nombreux cycles s’usent mécaniquement. Ces pièces sont présentes dans les domaines tels que l’Aéronautique, l’Automobile, l’Energie, l’Agro-alimentaire, le BTP, etc..
Souvent onéreuses à fabriquer, il est avantageux de les réparer par rechargement de matière, puis usinage, meulage ou polissage. Ces tâches fastidieuses et « sales » sont depuis longtemps effectuées manuellement par des opérateurs ou à l’aide de robot par apprentissage. Mais la robotique associée au digital et à la numérisation de chaque pièce, permet d’automatiser ce process, en prenant en compte l’usure réelle.
Il existe principalement 4 technologies d’ajout de matière métallique :
Ces technologies nécessitent des paramètres de process différents.
Tous ces paramètres sont inclus dans les post-processeurs par nos équipes spécialisées et sont modifiables par les utilisateurs, ce qui permet d’affiner au mieux les réglages de chaque élément pour obtenir le résultat optimum sur la pièce finie.
Ces réglages sont ensuite mis en œuvre sur site avec votre matériel.
En combinant ces possibilités additive et soustractive, nous déployons ce qu’on appelle la fabrication hybride.
Ci-dessous un exemple imagé d’une pièce aéronautique très sollicitée en contraintes qui démontre que ces nouvelles technologies sont d’ores et déjà 100% industrialisables.
Notre équipe vous accompagne dans tous le cycle de mise en place :
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En tant que partenaire Autodesk, nous nous appuyons sur un des meilleurs logiciels du marché et avons de nombreuses demandes pour accompagner les principales sociétés Françaises.